Cireur de chaussures, le retour en force !
Les métiers d’antan peuvent-ils regagner nos rues et trouver leurs clients parmi les consommateurs ultra-connectés que nous sommes ? A en croire le succès des nouveaux cireurs de chaussures, c’est bien parti pour !
Métiers dépoussiérés
« Se faire cirer les pompes » : si l’expression évoque la soumission, elle n’a plus rien à voir avec le cireur de chaussures français du XXIème siècle… Où les trouve-t-on ? Dans les quartiers d’affaires comme la Défense, les centres commerciaux des Hauts de Seine et les grands magasins huppés de la Capitale (Le Bon Marché). Ils n’ont plus grand chose à voir avec les petits cireurs des rues et défendent un service top qualité qu’on rattache volontiers au luxe. Pourtant, chez Les Cireurs (http://www.lescireurs.fr), comme chez ShoeXpress (http://shoex-press.com), faire briller vos chaussures vous coûtera en moyenne 5 €…
A la croisée des besoins
A la tête de ces deux nouvelles enseignes, on trouve de jeunes entrepreneurs issus de grandes écoles de commerce. Pourquoi ont-ils choisi ce secteur ? D’abord parce que le cireur de chaussures est resté présent un peu partout dans le monde. A New-York, Londres ou Tokyo, l’activité reste un métier reconnu, qui peut être rémunérateur. Le Londonien Steven Skippen l’a même élevé au rang d’art au sein de sa société ShoeshineUK (http://www.shoeshineuk.com). Ensuite, l’activité s’inscrit à la croisée de plusieurs tendances de société : le renouveau du service de proximité (mobile qui plus est), le boom du secteur du bien-être (car oui, avoir la chaussure aussi soignée que le cheveu renforce la confiance en soi !) et un fort penchant pour le vintage.
Dans les vieux métiers se cache le vintage
Et les Français adorent se bercer d’un peu de nostalgie ! Le cireur de chaussures n'est pas le seul à surfer sur la vague : le nombre de barbiers a explosé dans Paris. La mode de la moustache n’a pas été le seul facteur pour expliquer le phénomène. Ambiance cosy, fauteuils à l’ancienne, blaireaux délicats et coupe-choux… Out le rasoir électrique ! On vient ici pour se plonger dans une ambiance et retrouver le savoir-faire d’antan, agrémenté d’un accent bien contemporain. Ceux-là mêmes qu’on retrouve aujourd’hui attachés aux métiers en triporteur, aux crieurs de rue ou écrivains publics. A quand le come-back du rémouleur et de l’allumeur de réverbères ?
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